Le plaisir utile
Guy a toujours vécu dans les vignes du Beaujolais. Viticulteurs de génération en génération, il taillait les vignes de son père étant enfant. Fin des années 70, il déniche son propre métayage, il a 18 ans.
Ce fut la première grande étape de son aventure dans le vin.
La viticulture, c’était une évidence ?
Non, je ne dirai pas une évidence mais plutôt une passion. Je vis dedans depuis que je suis petit. Tout en travaillant avec mon père sur les gros travaux, j’ai trouvé un métayage assez tôt pour me lancer.
A l’époque, il était très difficile de trouver des vignes. Ca a été une vraie fierté.
J’ai transmis cette passion à mon fils Aurélien qui a repris le domaine quand je suis parti à la retraite.
Vous vivez toujours au milieu des vignes, est-ce une vraie retraite ?
Je suis à la retraite depuis 3 ans. J'avais demandé une dérogation pour pouvoir exploiter 2 années de plus les 3 ha qu'il me restait mais maintenant c'est terminé. Bien entendu je donne un coup de main de temps en temps à Aurélien, mais oui c'est une vraie retraite
Quels sont les gros changements de ces dernières années dans la viticulture ?
Je dirais la restructuration. Les plantations sont différentes. Les pieds de vignes sont montés pour pouvoir faire un pallissage. Le raisin sera à une hauteur d' environ 40 cm du sol et de là nous pourrons vendanger à la machine. Je reconnais que c'est un gain de temps significatif.
Vous avez fait l’acquisition d’un Maverick, pourquoi ?
Je faisais quelques sorties avec des copains qui ont des SSV. J'étais co-pilote c'était sympa mais j'avais envie de prendre le volant, ce ne sont pas les mêmes sensations. Je viens de faire une journée au raid bleu.
C’était avant tout un achat pour le plaisir ?
Oui. Je suis plutôt actif. Je savais que j’allais bientôt prendre ma retraite. Il me fallait des activités en extérieures qui me permettent de continuer de bouger et de voir du monde. On part tôt le matin, on roule 4 / 5h ce qui représente environ 80 ou 100km à travers les bois, tout en faisant très attention à notre environnement. Mais il m’arrive fréquemment de l’utiliser pour aller tailler les vignes et mettre les agrafes sur les fils dans l’exploitation. C’est tout terrain, il se faufile de partout. Je lie l’utile à l’agréable.
J’ai déjà plus de 4000 km, je l’utilise plus que ce que j’avais imaginé. C’est robuste, très maniable et agréable à conduire. Sa taille et sa puissance me permettent d’aller partout y compris dans les sous-bois pour la cueillette des champignons.
Votre meilleur souvenir en Maverick ?
Je n’en ai pas un en particulier. Toutes mes sorties sont agréables. On part souvent en vadrouille avec les copains et Marie-Thérèse. Nous avons la chance d’habiter dans une région avec des paysages magnifiques. On en profite le plus possible à part bien entendu à la saison des vendanges.
Vous avez également un Ryker ?
Je l’ai gagné lors des 10 ans de PPR. Je n’en reviens toujours pas.
C’est très différent du Maverick. Les sensations ne sont pas les mêmes mais elles sont là.
C’est très agréable et facile à conduire. Comme tous les véhicules Can-Am, c’est très robuste.
J’avais un Off Road et maintenant un On road, les balades sont infinies.
En conclusion, vous pourriez vous séparer de votre Maverick ?
Ce serait compliqué. Cela me priverait de nombreux bons moments entre amis et en famille. C’est précieux ces partages.
Pour les amateurs de bons vins, c’est par ici :
Domaine Guy TRICHARD
226 route des 3 ruisseaux 69430 Régnié-Durette